Centre Un CAP horticole planté dans le paysage
Après la réussite du premier contrat d'appui aux projets, la deuxième génération s'intéresse à la rentabilité des exploitations et à l'attractivité de la filière, pour faciliter notamment les transmissions.
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Après la réussite du premier contrat d'appui aux projets, la deuxième génération s'intéresse à la rentabilité des exploitations et à l'attractivité de la filière, pour faciliter notamment les transmissions.
«Les professionnels se sont fortement mobilisés pour élaborer un contrat d'appui à la filière. Le 29 mai, à Nazelles-Négron, le pépiniériste Arnaud Crosnier a reçu les élus régionaux pour la signature officielle du deuxième contrat d'appui aux projets (CAP) filière horticole. Ce dernier annonce la stratégie régionale pour les quatre prochaines années. Deux axes de travail ont été définis : améliorer la compétitivité des exploitations et renforcer l'attractivité des métiers horticoles pour, notamment, faciliter la transmission des entreprises.[...].
La transmission, un enjeu primordialPour améliorer l'attractivité de la filière, un « plan de communication » à destination des conseillers d'orientation scolaire et des animations pour le grand public sont prévus. Un partenariat avec les Jardins de Chaumont est envisagé. Et le développement de l'apprentissage et la formation des maîtres d'apprentissage sont un des axes de travail.En termes de financement, la région prend à sa charge 50 % des audits pour la certification « Plante Bleue », et la moitié de la facture des supports de communication pour les actions collectives d'aménagement de point de vente.Un travail important est à mener sur la transmission et l'installation. En dix ans, le nombre d'entreprises a diminué de 30 %. Les métiers n'attirent pas les jeunes et les coûts de reprise des exploitations sont parfois prohibitifs. Un groupe de travail, en partenariat avec notamment la chambre de commerce et d'industrie, va se pencher sur la question.Pour ce contrat de deuxième génération, la région Centre débloque 1,07 million d'euros, une enveloppe légèrement inférieure à la première.Les actions du Cap Filière 2013-2017 devraient coûter 8 millions d'euros, avec 1,07 million d'aides du conseil régional et 125 750 euros de soutien de l'État pour 2013.
Nb : actualité "Un CAP horticole planté dans le paysage" publiée en entier dans le Lien horticole n°847 19 juin 2013.
Aude Richard
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